Warring Sovereignties: Church Control and State Pressure at the University of Ottawa explore la lutte opposant les cultures religieuse et laïque et visant le contrôle sur l’Université dans les années 1960.
La loi des chanoines, avec son insistance particulière sur les normes des Oblats, était une manifestation de la souveraineté catholique à l’Université. Bien que cette souveraineté ait déterminé les choix de gouvernance des Oblats, le gouvernement de l’Ontario a démontré une assiduité particulière dans la réforme de l’Université d’Ottawa en une entreprise non confessionnelle.
La pression gouvernementale s’alliait à de nouvelles attentes culturelles face au rôle social de l’Université, avec un rejet croissant du professorat qui a contribué à mettre de la pression sur les Oblats de l’intérieur. Ces pressions jumelles visant à retirer le contrôle religieux ont irrité les Oblats, qui ont répondu par des mesures de résistance rigides, trahissant leur réticence envers la démocratisation de l’éducation supérieure. Tandis que le gouvernement valorisait la politique sociale, les Oblats s’intéressaient plutôt à éduquer les individus.
Si, en définitive, les Oblats ont perdu ce combat déterminant, l’histoire est plus pertinente que jamais et cet ouvrage arrive à une période où la planification sociale devient de plus en plus courante au sein des universités.
Publié en anglais..