Les chercheurs canadiens proposent une réponse à leurs préoccupations collectives qui portent sur l’impact de la politique globale sur la formation des enseignants, afin d’établir un dialogue franc et approfondi sur la formation des enseignants telle que pratiquée à notre époque.
Durant les deux premières décennies du nouveau millénaire, le monde occidental a connu une augmentation sans précédent des analyses, des évaluations et des propositions les plus diverses portant sur la politique éducative (du jardin d’enfant à la fin du secondaire). En conséquence, la formation des enseignants a été très fortement impactée dans un contexte global où les gouvernements considèrent la réforme et la gestion de la formation des enseignants comme une composante clef de la restructuration de l’enseignement, afin que l’enseignement dispensé soit plus compétitif sur le plan économique. Pour garantir l’avenir de la formation des enseignants, il est aujourd’hui fondamental d’imaginer des alternatives à l’homogénéisation de l’expérience éducative, qui résulte des politiques adoptées par la mondialisation.
Il est nécessaire de fournir aux enseignants et aux éducateurs un vocabulaire qui leur permettent de définir et d’articuler leurs objectifs éducatifs, au-delà de la notion de capital, tout en privilégiant les différents types d’expérience éducative qui préparent les jeunes à mener des vies satisfaisantes et utiles.
Publié en anglais.