Sophie Thériault est professeure titulaire et vice-doyenne aux études à la Faculté de droit (Section du droit civil) de l’Université d’Ottawa. De 2015 à 2017, elle a été vice-doyenne aux études supérieures en droit à l’Université d’Ottawa. Ses recherches portent sur les droits des peuples autochtones dans le contexte de l’extraction des ressources naturelles; sur la gouvernance environnementale par les peuples autochtones; sur la justice et les droits environnementaux; et sur la sécurité et la souveraineté alimentaires pour les peuples autochtones. La professeure Thériault est membre du Comité exécutif du Réseau des ancien.ne.s de la Fondation Pierre-Elliott-Trudeau et de la Global Young Academy.
Aimée Craft est une avocate autochtone (Anishinaabe-Métis), professeure agrégée à la faculté de Common Law de l'Université d'Ottawa et chaire de recherche en Nibi miinawaa aki inaakonigewin – la gouvernance autochtone en relation avec la terre et l’eau. La professeure Craft est spécialisée droit autochtone canadien et en traditions juridiques autochtones et est reconnue dans le domaine des lois Anishinaabe, des traités et de l'eau. Elle donne la priorité à la recherche dirigée par des autochtones et à la recherche interdisciplinaire. Elle codirige une série de recherches sur la décolonisation de la gouvernance de l'eau et travaille avec de nombreuses nations et communautés autochtones. Elle joue un rôle actif dans les collaborations internationales relatives à la mémoire transformatrice dans les contextes coloniaux et à la récupération des pratiques d'accouchement autochtones en tant qu'expressions de la souveraineté territoriale. En 2016, elle a été élue l'une des 25 avocats les plus influents du Canada. En 2021, on lui a décerné le Prix du Président de l’Association du Barreau Canadien.
David Robitaille est professeur titulaire à la Section de droit civil de l’Université d’Ottawa. Ses recherches et publications récentes, subventionnées par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, portent sur le partage des compétences fédérales-provinciales-municipales en matière d’aménagement du territoire, d’environnement, de transport et de droits et libertés de la personne. Il agit aussi comme procureur pro bono dans des dossiers d’intérêt public en droit constitutionnel de l’environnement et a représenté des organismes environnementaux devant plusieurs tribunaux, dont la Cour suprême du Canada dans les Renvois relatifs à la Loi sur la tarification de la pollution causée par les gaz à effet de serre, CSC 2021 11. Il est également avocat-conseil au cabinet DHC Avocats de Montréal, il siège au Comité juridique du Centre québécois du droit de l’environnement depuis 2014 et a siégé à la Commission sur l’environnement et le développement durable de la ville de Gatineau de 2015 à 2017.
Paul Daly est professeur agrégé et titulaire de la Chaire de recherche de l’Université en droit administratif et gouvernance de l’Université d’Ottawa, à laquelle il a été recruté à la Faculté de droit de l’Université de Cambridge. Auparavant, il a été successivement professeur adjoint, vice-doyen et professeur agrégé à la Faculté de droit de l’Université de Montréal et a occupé des postes de visiteur à la Harvard Law School et à l’Université Paris II, Panthéon-Assas. Diplômé de l’University College Cork (B.C.L., LL.M.), la Faculté de droit de l’Université de Pennsylvanie (LL.M.) et l’Université de Cambridge (Ph.D.), ses travaux savants influents et primés sur le droit public ont été largement cités, notamment par la Cour suprême du Canada, divers autres tribunaux canadiens (y compris la Cour supérieure du Québec), la Haute Cour d’Australie, la Cour suprême irlandaise et la Cour suprême de Nouvelle-Zélande. Depuis septembre 2019, il est membre à temps partiel du Tribunal de la protection de l’environnement du Canada.
Marie-France Fortin est professeure adjointe à la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa, Section de droit civil. Elle a complété ses études de doctorat à l’Université de Cambridge au Royaume-Uni et sa thèse s’intitule « A Historical Constitutional Approach to The King Can Do No Wrong: Revisiting Crown Liability ». Elle est également diplômée de l’Université Laval, terminant première de sa promotion au baccalauréat en droit, et détient des maîtrises en droit de l’Université de Cambridge et de l’Université Harvard.
Récipiendaire de plusieurs prix et bourses dont la bourse de l’Institut canadien d'études juridiques supérieures, la bourse de la Fondation Frank Knox Memorial et la bourse doctorale de la Fondation Pierre Elliott Trudeau, elle s’intéresse aux fondements théoriques et historiques du droit public, à la responsabilité de l’État et au droit constitutionnel comparé. Elle a été auxiliaire juridique auprès de l’Honorable Morris J. Fish à la Cour suprême du Canada et est membre du Barreau du Québec depuis 2007.
Teresa Scassa est détentrice de la Chaire de recherche du Canada en politiques et droit de l’information à la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa. Elle est auteure et co-auteure de plusieurs ouvrages, dont Digital Commerce in Canada (LexisNexis, 2020), Canadian Trademark Law (2e édition, LexisNexis, 2015) et Law Beyond Borders (Irwin Law, 2014). Elle est co-éditrice d’Artificial Intelligence and the Law in Canada (LexisNexis, 2021) et de Law and the Sharing Economy (Les Presses de l’Université d’Ottawa, 2018). Elle est membre du Conseil consultatif en matière d’intelligence artificielle du Canada et du partenariat de recherche Geothink.
Elle a de nombreuses publications à son actif dans les domaines du droit de la propriété intellectuelle, du droit et de la technologie, et de la protection de la vie privée.