Cent quarante et un membres de l’église presbytérienne MacKay, à Ottawa, ont servi pendant la Première Guerre mondiale. Il s’agit d’un record étonnant, mais qui n’était pas rare au Canada.
Pourquoi ces hommes, leurs familles et leur église se sont-ils engagés dans cette grande guerre pour « la justice, la vérité et la droiture, et pour la gloire de Dieu » ? Quel a été l’impact de la guerre sur les soldats survivants qui, avec leurs familles, se sont adaptés à un monde nouveau et à des dommages permanents, puis ont appris à vivre avec des souvenirs douloureux ?
Cette étude sur l’expérience d’une église en guerre jumelle les récits des soldats sur les champs de bataille d’Europe à ceux des familles qui ont attendu et prié, endurant les privations, vivant dans la peur et la solitude, et en étant rongées par le chagrin.
Il se concentre sur les 19 hommes tombés au combat – certains en tant que héros lors de batailles désespérées, d’autres dans des circonstances tragiques ou à la suite de maladies, plusieurs sans sépulture connue – et sur leur veuve laissée à l’abandon se débrouillant comme elle le pouvait, sur les enfants qui ont grandi sans père et sur les familles qui ont pleuré leur perte tout en étant fières de leur sacrifice.
En utilisant de nouvelles méthodes, dont la recherche en ligne et des outils d’étude généalogique pour faire revivre des personnes qui n’ont pas laissé de riche patrimoine informationnel sur leur vie et leur famille, cette étude d’une église en guerre approfondit notre compréhension de l’histoire sociale de la participation du Canada à la Première Guerre mondiale et fournit un modèle pour la recherche sur les églises, les communautés et les organisations.